La nouvelle identité visuelle de la chaîne mauricienne est née de la réflexion entamée par le nouveau CEO avec les collaborateurs.
Dans l’entretien qu’il avait accordé l’automne dernier à Hôtellerie Gastronomie Hebdo (voir HGH n° 38/2015), Gilbert Espitalier-Noël évoquait l’opération «Au coeur des valeurs» par le biais de laquelle il avait invité quelque 500 collaborateurs – sur un total de 5000 – à entamer une réflexion collective sur la question de l’identité de Beachcomber. Une année plus tard, la démarche se traduit par le lancement d’une nouvelle identité visuelle assortie d’un projet d’entreprise articulé autour du concept «The Art of Beautiful».
Le nautile est désormais le symbole de la chaîne mauricienne qui possède dix établissements (huit à Maurice, un aux Seychelles, un à Marrakech) – un choix qui s’explique par l’origine du nom même de l’entreprise, qui signifie «celui qui collectionne les plus beaux coquillages que la mer a déposés». Orné d’un B central et reproduisant la forme du nautile, le logo comprend 52 rayons, en référence à l’année de création de Beachcomber (1952); il est dès à présent associé au nom de tous les hôtels du groupe, dont il devient l’emblème commun, ce qui a pour but de renforcer la transversalité de la marque.
Le nouveau projet d’entreprise, quant à lui, rend hommage aux équipes, décrites comme la «part immatérielle» de Beachcomber. Dans le cadre de sa nouvelle stratégie, la nouvelle direction pilotée depuis l’été 2015 par Gilbert Espitalier-Noël rappelle ainsi que «la beauté des lieux est renforcée par la bonté des gens». Un clin d’œil à la tradition d’excellence du service prodigué par les collaborateurs de la chaîne mauricienne, des «artisans» impliqués à titre personnel, comme lorsqu’ils ont la possibilité de signer la recette du cocktail de bienvenue.
Par ailleurs, à quelques semaines de la célébration de son 65e anniversaire, Beachcomber vient d’élargir sa collection en y intégrant le partenaire franchisé Beachcomber French Riviera Resort & Spa sur la Côte d’Azur.
Patrick Claudet