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Erfurt: les Équipes nationales suisses des cuisiniers dans les starting-blocks

Depuis leur création en 1900, le succès des Olympiades culinaires d’Erfurt ne s’est jamais démenti. La preuve cette année encore avec une participation record.

Une médaille à Erfurt n’est pas exclue pour les Équipes nationales suisses des cuisiniers, selon Andreas Fleischlin.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes: 9360 couverts, 10 000 pièces de porcelaine, 12 900 serviettes, 1000 kilos de viande, 1200 de poisson, 700 de pommes de terre et 4600 de légumes, sans oublier 20 000 œufs. Tel est l’impressionnant bon de commande passé en vue des prochaines Olympiades culinaires d’Erfurt, en Allemagne, auxquelles participeront du 22 au 25 octobre quelque 1500 cuisiniers en provenance de plus de 50 pays qui apprêteront plus de 7000 plats. Depuis sa première édition en 1900, cette manifestation culinaire qui se tient tous les quatre ans a généré un enthousiasme croissant au sein des professionnels, jusqu’à en faire au fil de ses 24 éditions l’événement incontournable du Salon professionnel Inoga.

Les Suisses seront bien entendu de la partie avec la participation de huit équipes, dont cinq régionales (Art Skills Ostschweiz, Junior Food Art Bern, Aargauer Kochgilde, CCCL Luzern et SACT) en plus de celle de l’Hôpital de l’Île à Berne dans la catégorie de la restauration collective et des deux Équipes nationales suisses des cuisiniers.

Un optimisme raisonnable


Quid des chances de voir l’une d’elles décrocher une médaille? Elles sont réelles, si l’on en croit Andreas Fleischlin, responsable de la Société suisse des cuinsiers: «Dans la catégorie des équipes nationales, les favoris sont clairement la Suède, Singapour et Hong-Kong. Toutefois, la formation helvétique a les moyens de monter sur le podium, voire même de gagner, et de créer ainsi la surprise lors de ces Olympiades.» En ce qui concerne la formation junior, la situation est différente. «Le team vient d’être constitué et est toujours en phase de rodage. L’objectif à Erfurt est donc d’emmagasiner de l’expérience en vue des Championnats du monde de 2018», poursuit Andreas Fleischlin, qui n’exclut cependant pas une surprise du fait que «l’équipe est soudée et bien préparée». 

Patrick Claudet

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