Après 2007, c’est la seconde fois que le cinq-étoiles de Ouchy décroche ce titre qui récompense sa directrice, ses équipes et la riche offre gastronomique qui totalise 72 points Gault & Millau.
Ambiance de fête en ce lundi ensoleillé dans les jardins du Beau-Rivage Palace, à Lausanne (VD). Face à la scène sur laquelle se produit un ensemble musical plutôt jazzy, de grandes tables derrière lesquelles s’active une foule de toques. Ce sont les chefs des restaurants des hôtels que la Fondation Sandoz exploite à Ouchy. On y reconnaît, entre autres, Kévin Vaubourg, chef du Restaurant Anne-Sophie Pic, deux étoiles au Guide Michelin et 18/20 au Gault & Millau. Il sert aux convives une création de saison, le cœur coulant des premiers champignons des bois avec fève tonka et whisky Nikka, le tout accompagné d’un thé Jin Jun Mei Kiona Malinka.
Ce dispositif aussi gourmand que festif? Une manière de rappeler que Sandoz dispose sur les rives du Léman d’un véritable pôle gastronomique (72 points au total); une façon aussi de célébrer le titre de l’Hôtel de l’année 2023 remis par Gault & Millau. Un sacre qui intervient 15 ans après un premier, lors duquel l’emblématique cheffe concierge Sylvie Gonin était déjà en poste, veillant sur les hôtes et chaque détail, ce qu’a souligné Urs Heller, rédacteur en chef de Gault & Millau Suisse.
A la tête de l’établissement depuis sept ans, Nathalie Seiler-Hayez a été associée à l’hommage, elle qui a dirigé le palace lausannois «avec cœur, style, charme et grand professionnalisme», dixit Urs Heller. L’ancienne directrice du Connaught, à Londres, a évoqué le contexte difficile (Covid, pénurie de main-d’œuvre, coût de l’énergie) mais insisté sur le sentiment de fierté qu’elle ressent en pensant au travail accompli avec ses 380 collaborateurs, qui incarnent au quotidien l’héritage et la modernité de cette maison «jeune» de 161 ans dont Benjamin Chemoul reprendra les rênes en janvier prochain.
(Patrick Claudet)