Le Salon Gastronomia accueillera du 13 au 16 novembre le Challenge Benoît Violier qui mêle cuisine et service dans le cadre d’un concours organisé en public.
Lancé en 2012 par Hotel & Gastro Union, le Gastro Union Challenge – rebaptisé cette année Challenge Benoît Violier en l’honneur du chef qui en avait été la présidence d’honneur dès sa première édition – présente l’intérêt d’être un concours par équipe mêlant cuisine et service. Chaque team comprend non seulement un coach, mais aussi obligatoirement un apprenti cuisinier CFC, un apprenti employé en cuisine AFP ou un apprenti cuisinier CFC de 1re année et un apprenti spécialiste en restauration CFC ou employé en restauration AFP.
Chacune des huit équipes sélectionnées cette année devra réaliser un menu de quatre plats composé d’un amuse-bouche, une entrée, un plat principal et un entremets, le tout pour huit personnes. A savoir les deux membres du jury dégustation et les six convives réunis autour d’une table d’hôtes, à qui le spécialiste ou l’employé en restauration devra commenter les mets et répondre aux éventuelles questions. L’exercice est d’autant plus passionnant qu’il se déroulera en public, dans l’arène culinaire dont la construction a été financée par la Fondation vaudoise pour la formation des métiers de bouche. Et ce sous les yeux de la famille et des collègues et autres amis des candidats qui s’affronteront à raison de deux équipes par jour.
Le coup d’envoi de cette 3e édition aura lieu dimanche. Ce jour-là, parallèlement au Championnat vaudois des apprentis en boulangerie, pâtisserie et confiserie, les deux premières équipes entreront en lice sous l’œil attentif du président Jean-Michel Martin et de son jury. Les six jeunes professionnels mobilisés auront plus de quatre heures pour préparer les coquilles St-Jacques de Normandie et les écrevisses de l’entrée, avant de s’attaquer aux pigeons fournis par Gastromer et accompagnés de deux légumes préparés selon deux méthodes de cuisson différentes – un légume surprise dévoilé le matin même corsera l’affaire. L’entremets, lui, devra être composé d’au moins deux éléments chauds ou froids, mais pas glacés, et servis sur assiette.
Côté service, un amuse-bouche à choix sera découpé ou travaillé sur un guéridon devant les convives, tandis que l’accord entre les mets et les vins mis à disposition par l’Office des vins vaudois et Laurent-Perrier sera commenté en direct.
Patrick Claudet
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