João Coelho est l’un des cinq finalistes du Cuisinier d’Or. En intégrant la brigade du Restaurant de l’Hôtel de Ville de Crissier, il a réalisé un rêve de jeunesse.
João Coelho ne sait plus exactement quand il a décidé de devenir cuisinier. Mais ce dont il se souvient exactement, c’est qu’à l’âge de 15 ans, il a décidé de travailler au Restaurant de l’Hôtel de Ville de Crissier (VD). En raison de la lignée de grands cuisiniers qui y ont œuvré, et parce que c’est l’un des meilleurs restaurants du monde. Et ce n’est pas la barrière de la langue qui a effrayé celui qui a quitté son pays natal, le Portugal, pour la Suisse romande, sans connaître un mot de français. A force de détermination, il a fini par maîtriser la langue sans avoir jamais fréquenté d’école de langue.
Cuisiner de manière complexe en maîtrisant la technique a toujours été sa passion. A son poste actuel de sous-chef à Crissier, il est responsable de tous les plats de poisson. Alors que ses amis le décrivent comme gentil et amical, le jugement pourrait être différent au travail: «Il est bien possible que certains collègues me trouvent plutôt sévère. Mais je suis aussi très serviable.»
João Coelho ne se projette pas dans l’avenir. Il est heureux d’être arrivé là où il est, dans un établissement qui le fait rêver depuis toujours, et au sein duquel sa femme a commencé au service, avant d’intégrer récemment le département de la comptabilité. Le fait qu’il puisse partager sa vie professionnelle et privée avec elle, et ce dans le cadre du mythique Restaurant de l’Hôtel de Ville de Crissier, est une grande source de satisfaction pour le jeune chef.
(ahü/pcl)
Les autres finalistes du concours seront présentés dans les prochains numéros.