Huit finalistes, un défi de taille et un lauréat: la 27e édition du Concours vaudois du meilleur apprenti cuisinier a mis en lumière l’engagement de la relève culinaire.
Bruno Schneider, apprenti à l’Ecole professionnelle de Montreux (EPM), a remporté la 27e édition du Concours vaudois du meilleur apprenti cuisinier, qui s’est tenue le 1er mars dernier à Montreux. Il devance Quentin Parmentier, également de l’EPM, et Solal Besnier, du COFOP – Gymnase d’Etoy. Organisé par l’EPM, l’Amicale vaudoise des cuisiniers et Aligro, soutien de la première heure, ce concours met en avant la relève du métier en offrant aux jeunes une plateforme où ils peuvent exprimer leur savoir-faire et toute leur créativité.
Les huit finalistes sélectionnés ont disposé de cinq heures pour préparer un plat principal à base de volaille à pattes noires de la Gruyère, ainsi qu’une soupe de chalet avec malakoffs, dont la recette leur a été communiquée le matin même. Comme chaque année, le niveau était élevé et la compétition intense. Martial Stoky, vice-président du comité d’organisation, se réjouit de l’engagement des candidats: «La qualité augmente d’année en année. Les jeunes se motivent entre eux et travaillent dans une saine émulation, tandis que les employeurs jouent un rôle clé en les incitant à se lancer.»
L’épreuve s’est déroulée sous l’œil attentif d’un jury composé de professionnels de la branche. Le jury en cuisine, chargé d’évaluer la technique et l’organisation des candidats, réunissait notamment Patricia Moreira, Lou Koenig et Raphaël Cossetto. Le jury de dégustation, quant à lui, comptait des personnalités comme Guy Ravet, Thierry Fischer, Didier Sidot et Reto Walther, ainsi que quatre invités de marque: Frédéric Borloz, conseiller d’Etat, Laurent Wehrli, conseiller national, François Genoud, préfet de la Veveyse, et Nicolas Casselles, de Aligro Chavannes-Renens.
Martial Stoky, vice-président du comité d’organisation
A l’heure de la remise des prix, les organisateurs ont une nouvelle fois salué l’important réseau de soutiens dont bénéficie le concours. «Nous avons la chance d’avoir des sponsors fidèles et engagés. Sans eux, organiser ce concours serait impossible. Leur aide motive aussi les jeunes, qui voient qu’on valorise leur travail», relève Martial Stoky. Un dynamisme qui se traduit aussi par l’implication des maîtres d’apprentissage. «Les employeurs jouent un rôle crucial. Ils encouragent les apprentis à s’investir, ce qui est indispensable pour qu’ils aillent au bout du processus.»
Bruno Schneider, lauréat de l’édition 2025, en plein travail. (dr)
Bruno Schneider, le vainqueur, n’en est pas à son premier exploit. Il y a quelques jours seulement, il s’est illustré en tant que commis de João Coelho lors du Cuisinier d’Or. Sa victoire au concours vaudois lui ouvre désormais d’autres portes, dont le concours Jeunes Talents Escoffier. Au-delà de l’exploit personnel, Martial Stoky souligne la solidarité qui se noue entre les candidats. «Ils forment ainsi des liens précieux pour la suite», conclut-il.
(Patrick Claudet)