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Hôtellerie-restauration: salaires minimums 2025 fixés par arbitrage

Une hausse modérée de 1,1 % des salaires minimums entrera en vigueur dès février 2025 dans l’hôtellerie-restauration.

Face à l’impossibilité pour les partenaires sociaux de parvenir à un accord sur les salaires minimums pour 2025, le tribunal arbitral a tranché. Le 13 janvier dernier, la Cour suprême du canton de Berne, dans son rôle d’instance arbitrale, a fixé une augmentation des salaires minimums de 1,1 %, correspondant à l’indice moyen annuel du renchérissement. Cette décision s’applique à compter du 1er février 2025, sans effet rétroactif. Les contrats saisonniers bénéficieront quant à eux de cette hausse au début de la saison estivale, prévue dès le 1er mai. Les négociations salariales, menées annuellement conformément à l’article 34 de la Convention collective nationale de travail (CCNT), n’ont pas permis cette année de dégager un consensus. Du côté des employés, les discussions étaient portées par Hotel & Gastro Union, Syna et Unia. Les employeurs étaient représentés par Gastrosuisse, Hotelleriesuisse et la Swiss Catering Association (SCA).

Les nouveaux salaires minimums bruts pour 2025 se déclinent comme suit. Pour les collaborateurs sans apprentissage, la rémunération passe de 3666 à 3706 francs. Les détenteurs d’un certificat fédéral de capacité verront leur salaire augmenter de 4470 à 4519 francs, tandis que ceux ayant suivi une formation continue toucheront 4626 francs. Les stagiaires bénéficieront également d’une légère revalorisation, passant de 2359 à 2385 francs.

L’augmentation dont bénéficieront les professionnels correspond à l’indice moyen annuel du renchérissement. (Keystone-ats)

Un levier pour les salaires et la formation

Au-delà des ajustements salariaux, la CCNT joue un rôle clé dans le développement des compétences des professionnels de la branche. Son programme de formation et de perfectionnement, soutenu par des subventions généreuses, comprend actuellement 40 offres, allant des formations de base presque gratuites à des modules spécialisés à tarifs avantageux. Ce dispositif vise à maintenir un haut niveau de qualification dans l’ensemble du secteur, de la base aux cadres. Cette décision arbitrale, bien que modérée, reflète les défis actuels du secteur, marqué par l’inflation. Elle renforce l’importance d’un dialogue social structuré dans une branche employant près de 200 000 personnes en Suisse. Davantage d’informations sur les nouvelles grilles salariales et les programmes de formation sont disponibles sur le site de la CCNT.

(hgh)


Davantage d’informations:

l-gav.ch/fr