La nouvelle convention collective de travail du secteur de la boulangerie-pâtisserie et de la confiserie se caractérise par de nombreux avantages pour les employés
Tout vient à point à qui sait attendre: les associations patronales et syndicales, dont Hotel & Gastro Union, se sont mises d’accord sur une convention collective de travail (CCT) pour le secteur de la boulangerie-pâtisserie et de la confiserie en 2025, dont les salaires minimaux seront plus élevés. Les collaborateurs sans formation professionnelle reconnue recevront dès l’an prochain au moins 3670 francs. Ceux qui ont au moins trois ans de service recevront 3720 francs. Aux niveaux AFP et CFC, il n’y aura plus de distinction entre les collaborateurs travaillant dans la vente et ceux travaillant dans la production, dont les salaires seront respectivement de 3900 et 4400 francs, soit en moyenne 150 francs de plus qu’aujourd’hui. Les diplômés d’un examen professionnel travaillant au moins à 60 % y trouveront aussi leur compte; leur salaire sera de 4925 francs (100 %). Les cadres professionnels titulaires d’un examen professionnel ou d’un examen professionnel supérieur percevront, eux, un salaire fixé désormais à 5350 ou 5650 francs au minimum. Quant aux apprentis, ils seront également soumis à la CCT et bénéficieront de salaires minimaux de 850 à 1400 francs et d’un 13e salaire. De plus, il ne sera plus nécessaire de négocier année après année une adaptation des salaires minimaux: ceux-ci seront automatiquement adaptés au renchérissement. La nouveauté qui permettra de mieux concilier travail et loisirs est l’obligation de communiquer les horaires en temps utile et le droit à certains week-ends de congé. Selon Roger Lang, négociateur de Hotel & Gastro Union, la nouvelle CCT est un pas dans la bonne direction pour augmenter l’attractivité de la branche sur le marché du travail. La CCT 2025 doit toutefois encore franchir un dernier obstacle: le Conseil fédéral doit la déclarer de force obligatoire.
(rup/pcl)