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Tous à Chivrageon le 5 septembre

La Société suisse des cuisiniers organise le 5 septembre prochain une visite à Aubonne (VD) des Jardins de Chivrageon, exploités par le cuisinier-maraîcher Raphaël Gétaz.

  • Plus de 250 variétés de légumes sont cultivées dans le domaine exploité depuis 2016 par celui qui autrefois travaillait dans la haute gastronomie. (DR)
  • Raphaël Gétaz élève aussi des animaux de basse-cour.

Cuisinier de formation, Raphaël Gétaz est devenu maraîcher en reprenant en 2016 l’exploitation d’un terrain agricole familial à Aubonne (VD), où il a créé Les Jardins de Chivrageon. C’est dans ce domaine où il cultive environ 250 variétés de légumes, et où il dispose également d’une cuisine de production, qu’il accueillera le 5 septembre celles et ceux qui voudront découvrir ses produits et sa philosophie dans le prolongement de la Journée professionnelle de la Société suisse des cuisiniers, dont il a été l’un des intervenants.

Une autre conception du luxe

Au programme figure d’abord la rencontre avec le cuisinier-maraîcher, laquelle sera suivie par la présentation de son domaine labélisé Bio Suisse et Demeter, avec à la clé une dégustation de produits et un apéritif. L’occasion pour celui qui s’est formé au métier de cuisinier à l’Institut Paul Bocuse d’évoquer d’une part son parcours au sein de brigades étoilées, et, d’autre part, son virage professionnel. «La cuisine telle que je la pratiquais ne correspondait plus vraiment à mes aspirations. Le luxe, pour moi, ce n’est pas la truffe ou le caviar, mais un fruit cueilli à maturité», dit-il. Il y a six ans, il reprend ainsi l’exploitation d’un terrain agricole familial pour créer à Aubonne Les Jardins de Chivrageon, où il cultive environ une centaine de variétés de légumes tirées du catalogue de ProSpecieRara, un organisme dont la mission est de préserver la diversité génétique et historico-culturelle des plantes cultivées et des animaux de rente pour les générations futures. Aujourd’hui, il en vit et élève aussi des animaux de basse-cour.

Un récent article qui lui était consacré dans Le Temps mettait également l’accent sur le fait que le jeune chef dispose d’une offre de traiteur et chef à domicile, et qu’il a développé un assortiment comprenant aussi bien des légumes lacto-fermentés que ses propres misos et sauce soja, quelques sauces tomate, piments et autres spécialités issues de ses «jardins». Sans oublier la boutique en ligne mise sur pied avec quelques producteurs voisins.

Inscription en ligne

Ouvert à tous et toutes, l’événement de la Société professionnelle des cuisiniers prévu le 5 septembre sera reporté au 12 en cas de mauvais temps. Le tarif est de 20 francs pour les membres, et de 50 francs pour les non-membres. Davantage d’informations et le formulaire d’inscription sont disponibles en ligne et accessibles via le code QR ci-contre.

(pcl)