Au cours de sa jeune carrière, Mario Garcia a participé à de nombreux concours, dont le Bocuse d’Or. Il vise maintenant le Cuisinier d’or 2023.
Mario Garcia l’admet volontiers: il est un peu accro aux concours. «Quand je suis sur scène, dans mon box, je me sens tout simplement bien. Je suis libre, je peux être créatif et développer mon plein potentiel.» Mieux encore: «Les expériences couronnées de succès déclenchent forcément aussi une sorte d’addiction, parce que l’on est traversé par une sensation hors du commun.» La liste de ses participations à des concours est donc longue. Par exemple? Il a remporté le Gusto 2009, il a été deux fois champion du monde avec l’équipe nationale suisse junior des cuisiniers, il a gagné la sélection suisse du Bocuse d’Or Suisse, et, en 2019, il a décroché l’excellente cinquième place lors de la finale internationale à Lyon.
Aujourd’hui, il se lance dans l’aventure du Cuisinier d’or. Ce concours est non seulement le plus grand concours de cuisine individuel de Suisse, mais il est aussi pour Mario Garcia une manière de jauger son potentiel. «Je veux savoir où en est ma créativité, si j’aurai toujours du plaisir à concourir à ce niveau.» D’où l’envie d’aller se frotter aux meilleurs cuisiniers de Suisse.»
La demi-finale aura lieu le 30 janvier et sera ensuite retransmise sur Blick TV. Membre de la Société suisse des cuisiniers, Mario Garcia ne s’inquiète pas de la forte pression induite par ce dispositif. «Le plus grand enseignement que j’ai tiré de mes compétitions précédentes: il faut viser la perfection mais être conscient qu’une journée de concours ne se déroule jamais comme prévu. Dès lors, il ne faut pas se laisser déstabiliser et savoir réagir immédiatement en trouvant la meilleure alternative.»
Tout le monde attend forcément avec impatience le menu qu’il concoctera lors de la demi-finale. Le jeune homme de 32 ans promet une «cuisine moderne et savoureuse». S’il ne dévoile encore rien de sa création, il promet déjà que le poulet du plat principal ne ressemblera pas à du poulet classique. Il est conscient que tout devra être parfait le jour du concours pour que la victoire soit au rendez-vous – «je ne concours pas pour terminer au cinquième ou sixième rang».
(ahü/pcl)