Dans le cadre de sa campagne nationale de collecte, l’Aide suisse aux montagnards met l’accent sur les projets touristiques durables.
Depuis sa création il y a 74 ans, l’Aide suisse aux montagnards s’est fixé l’objectif de soutenir financièrement les projets contribuant à créer des postes de travail en montagne. La particularité de cette fondation financée exclusivement par des dons est de s’appuyer sur des experts bénévoles, issus d’une région ou d’un secteur particulier, et dont la mission est d’évaluer les dossiers soumis par les différents acteurs des régions de montagne.
En 2016, un total de 561 projets ont été soutenus pour un montant global de 25,4 millions de francs dans les huit domaines où l’Aide suisse aux montagnards est active (agriculture, tourisme, bois et forêt, formation, énergie, commerce, santé et aide d’urgence), ce qui représente une moyenne de 54’000 francs par projet. Un soutien rendu possible par la générosité des quelque 57’000 donateurs qui ont versé l’an dernier 25,1 millions de francs.
Dans le cadre de sa campagne nationale de collecte qui a lieu jusqu’au 12 février prochain, la fondation a choisi de privilégier le thème du tourisme proche de la nature pour sensibiliser le grand public à la pertinence de sa démarche. Un secteur d’activité qu’elle a soutenu à hauteur de 28 millions au cours des dix dernières années, et qui a bénéficié l’an dernier d’un soutien de plus de 3 millions de francs répartis sur une quarantaine d’exploitations touristiques de montagne. Pour prétendre à une aide, les structures doivent d’une part répondre à la définition du tourisme proche de la nature selon l’Office fédéral de l’environnement, et, d’autre part, présenter un business plan convaincant et être gérées de manière efficace.
A noter que les projets situés dans un centre touristique alpin, dotés d’une capacité supérieure à 50 chambres dans la catégorie des 4 et 5 étoiles et/ou destiné avant tout aux amateurs de sports d’hiver ne sont pas soutenus.
«L’Aide suisse aux montagnards soutient les projets quatre saisons à l’écart des centres touristiques»