L’Académie présidée par Franck Giovannini vient d’ouvrir les candidatures pour la sélection nationale et livre quelques conseils à celles et ceux qui souhaiteraient se lancer.
C’est le lundi 13 novembre que se tiendra la prochaine édition du Bocuse d’Or Suisse. Si le décor est connu – le concours aura lieu sur l’arène Cook’n’Show des Automnales à Palexpo Genève –, il manque encore le casting. «Nous sommes à la recherche des quatre finalistes qui se mesureront pour succéder à Christoph Hunziker, et participer dans la foulée à la sélection européenne prévue au printemps 2024 en Norvège», lance Lucien Mosimann, coordinateur de l’Académie Bocuse d’Or Suisse.
Les personnes tentées par l’aventure ont jusqu’au 15 juillet pour soumettre leur dossier de candidature. Le programme de cette année? Trois mets «créatifs et modernes» pour 14 personnes à réaliser en 5h30, sous la forme d’un amuse-bouche à base de gruyère AOP, d’une assiette de poisson avec deux sandres et deux garnitures végétales, et d’un plat de viande sur le thème de l’agneau suisse (selle 10 côtes et épaule) avec deux garnitures végétales autres que celles du poisson.
Face au défi que représente le Bocuse d’Or, les organisateurs se veulent rassurants vis-à-vis de celles et ceux qui hésiteraient à se lancer. «Comme pour tous les concours, tout est question de préparation», relève Lucien Mosimann, qui estime à une douzaine le nombre de dossiers qui devraient être soumis au comité de sélection. Ses conseils? Bien s’entourer, ne pas hésiter à solliciter l’avis de ses pairs et se rappeler que la préparation à une épreuve de ce calibre est bénéfique, quel que soit le résultat. A noter que la cuisine d’entraînement Philippe Rochat sera installée à proximité du lieu de résidence du gagnant ou de la gagnante.
(Patrick Claudet)