Si sa mise sur pied a été un challenge, le cours préparatoire à l'examen du brevet fédéral de Responsable de la restauration a tenu toutes ses promesses.
Plusieurs scénarios étaient sur la table, les dates ont changé plus d’une fois et des ajustements de dernière minute ont été nécessaires. Au final, pourtant, le cours préparatoire au brevet fédéral de Responsable de la restauration a pu réunir, à Pully (VD) et à la faveur de deux sessions, sept candidat.e.s très soudé.e.s. «Le service blanc a représenté un grand défi, tout comme les longues heures avec le masque, mais le bilan est très positif», se réjouit Roman Helfer, secrétaire général de la Société professionnelle de la restauration (spr), qui a repris l’organisation du cours il y a trois ans.
Comme chaque année, l’objectif était de donner l’opportunité aux candidat.e.s de bénéficier d’une préparation intensive et d’une évaluation de leurs compétences.
D’une durée de trois jours et demi, le cours 2021 a débuté par deux jours centrés sur les démonstrations et autres préparations individuelles, ainsi que sur la dégustation de vins et l’échange avec l’équipe encadrant les examens qui a pu ainsi en expliquer le déroulement. Puis un demi-jour de cours de bar s’est penché sur la question des cocktails alcoolisés susceptibles d’être demandés lors de l’examen et la création d’un mocktail, avant qu’une journée entière ne soit dévolue aux démonstrations, au service blanc et au débriefing du cours.
Dans le cadre de ce dispositif, Roman Helfer souligne le rôle central joué par les formateurs – Sylvie Gabioud et Dominique Vuillerme –, ainsi que par le chef expert José Bory et toute l’équipe du restaurant d’application La Pinte Vaudoise, à Pully (VD), avec qui il a travaillé en étroite collaboration. De son côté, la spr a une nouvelle fois rempli un double objectif en organisant ce cours préparatoire. «Nous nous sommes d’une part engagés activement en faveur de la formation, et, d’autre part, nous avons apporté un soutien volontaire à nos membres. Dans cette optique, le cursus est un excellent moyen de remplir simultanément ces deux missions qui sont au cœur de notre action en faveur de la branche.»
Grâce à cet engagement essentiellement bénévole – la spr ne fait pas de profit sur l’organisation du cours dont elle veut maintenir le coût à un niveau abordable –, les participant.e.s ont pu engranger une précieuse expérience. Quid de la suite? «Nous améliorons constamment la formule et nous avons déjà commencé à réfléchir à celle de 2022. Ainsi, nous allons tirer profit de l’un des enseignements du Covid-19, qui nous a encouragés cette année à scinder le cours en deux parties, plutôt que de l’organiser d’une traite, ce qui a été bénéfique», relève Roman Helfer. Le prochain module sera très bientôt mis à l’agenda pour une volée qui devrait être nombreuse.
(Patrick Claudet)