Sa «Mystery Soup» et son plat principal à base de flank steak et d’oignon braisé ont convaincu le jury.
Pour cette 20e édition de Gusto, les finalistes devaient élaborer un plat principal sur le thème des «Special Cuts». En décembre, ils avaient reçu un panier d’ingrédients pour leur soupe, mais les derniers éléments ne leur ont été dévoilés que juste avant l’épreuve finale. Après deux heures et demie, les assiettes devaient être dressées, suivies, une demi-heure plus tard, par le plat principal.
Ce n’est qu’une fois leur tâche accomplie que les jeunes talents ont enfin pu souffler. Selon les experts, leur travail a été remarquable, même si eux-mêmes ont estimé que certaines choses auraient pu être mieux exécutées. Le jury l’a-t-il remarqué lors de la dégustation? «Les erreurs de décoration se voient moins que les légers défauts de goût», a souligné Yanick Mumenthaler, président du jury. Une chose est sûre: le niveau était exceptionnellement élevé et très homogène. A l’annonce des résultats, Céline Grossmann (18 ans), en troisième année de formation à la Fondation pour personnes âgées de Münsingen, est montée sur la plus haute marche du podium. Nicolas Imholz (18 ans, 3e année), qui avait terminé 4e l’an dernier, et qui travaille au Spannort d’Erstfeld (UR), décroche cette fois la 2e place. Le 3e rang revient à Ben Cesa (18 ans, 3e année), en formation au Culinarium Alpinum de Stans (NW). Arrivent ensuite à égalité à la 4e place: Noah Ernst (16 ans, 2e année) du Centre pour personnes âgées de Laupen (BE), Tiziano Palazzo (17 ans, 2e année) du The Omnia à Zermatt (VS) et Lorenz Schait (17 ans, 2e année) du Dolder Grand à Zurich. En plus de sa victoire, Céline Grossmann a été élue «Community Winner» par le public. Elle aura l’opportunité d’observer le travail du juré Paul Cabayé au Glacier Hotel à Grindelwald.
Quid des prix? La gagnante s’envolera pour 14 jours à Singapour avec une immersion chez Julien Royer au restaurant Odette. Son dauphin, Nicolas Imholz, passera une semaine à Salzbourg au restaurant Ikarus de Martin Ebert. Quant à Ben Cesa, il profitera d’un séjour d’une semaine orchestré par Mike Wehrle au Bürgenstock Resort.
(gab/pcl)