Sous l’égide de Franck Giovannini, président de la Séléction Nationale Suisse du Bocuse d’Or, nous sommes heureux de vous présenter le trophée le plus convoité sur la scène internationale de la gastronomie.
Depuis sa création en 1987 par Paul Bocuse, le Bocuse d’Or s’est imposé comme le concours culinaire de référence. Non content de les avoir sortis de leur cuisine pour contribuer à en faire des stars, le chef français a littéralement propulsé les cuisiniers sur le devant de la scène dans le cadre d’un spectacle total réunissant les représentants de 24 nations au cœur d’une arène survoltée. Au fil des ans, le processus de sélection s’est affiné avec des qualifications non plus seulement individuelles et par wild cards, mais aussi continentales (Europe, Asie-Pacifique, Amérique latine), prolongeant de fait l’intensité et la durée de l’aventure pour la plupart des candidats.
Organisée cette année pour la 16e fois en 30 ans, la finale du Bocuse d’Or s’est tenue fin janvier à Lyon pendant le Salon Sirha, dont la fréquentation a augmenté de 10% pour se monter à quelque 208 000 visiteurs professionnels. Une édition du Bocuse d’Or emblématique à plus d’un titre, et qui marque le début d’une nouvelle ère. Il y a d’abord la nomination de Jérôme Bocuse à la présidence du Bocuse d’Or, qui succède à son père, et dont l’expérience internationale et la maîtrise de l’anglais en font une figure incontournable dans l’organisation et le développement futur du concours.
Ensuite, il faut citer le remplacement cette année de la traditionnelle assiette de poisson par une assiette végétale, et ce dans le but de renforcer la dimension de «laboratoire de la cuisine mondiale» du Bocuse d’Or.
Enfin, la victoire de l’équipe des Etats-Unis conduite par Mathew Peters, qui devance la Norvège et l’Islande, illustre à merveille la volonté de conquête de la gastronomie américaine, dont l’un des représentants a remporté le récent S.Pellegrino Young Chef.
