La quatrième édition des Rencontres Jean-Marc Quarin se tiendra le 24 mai prochain au Beau-Rivage Palace de Lausanne.
Depuis le lancement à Lausanne des rencontres qui portent son nom et qu’il organise avec Fabrice Léger, Jean-Marc Quarin est parvenu à fidéliser les professionnels de l’hôtellerie-restauration qui reviennent chaque année en nombre au Beau-Rivage Palace pour découvrir un assortiment de vins triés sur le volet. Cette année, une trentaine de crus dans trois grands millésimes – 2015, 2016 et le tout récent 2018 – seront présentés par leurs vinificateurs. Soit une sélection de crus classés et d’Outsiders, un terme emblématique du concept développé dans le Guide Quarin des Vins de Bordeaux, où l’Outsider est défini comme «un vin dont le goût est supérieur à ce que l’étiquette laisse paraître».
Prévue le vendredi 24 mai de 14 h à 21 h dans les salons du palace lausannois, la journée sera ponctuée par deux ateliers de dégustation. Le premier consistera en une verticale de 10 millésimes du Château Ausone, Premier grand cru classé A de Saint-Emilion, présentée par Alain Vauthier; le second sera une verticale de 10 millésimes du Château Smith Haut Lafitte rouge, présentée par Fabien Teitgen, directeur technique de la propriété, à l’origine des nouvelles orientations du cru au tout début des années 2000.
Par-delà ces prestigieuses références, l’ambition du rendez-vous annuel est de donner un coup de projecteur sur des nouveautés susceptibles de passer sous le radar si l’on ne réside et travaille pas à Bordeaux, comme c’est le cas de Jean-Marc Quarin. «Cet événement met en valeur tous les crus qui font bouger les lignes quel que soit leur niveau de hiérarchie. Il prend la qualité du goût comme unique référence. Il propose une sélection précise de propriétés célèbres et d’Outsiders, qui, par leur dynamisme, leur sens de l’innovation, réenchantent le goût des vins de Bordeaux, émerveillent et donnent envie de posséder ces bouteilles», expliquent les organisateurs dans un communiqué.
A noter que le critique et auteur français parle aussi volontiers des vins suisses, en particulier du diolinoir, à qui il a d’ailleurs consacré quelques lignes dans une récente chronique: «J’ai été très sensible à sa dimension très savoureuse, à l’éclat de son fruité, à sa fraîcheur sans qu’il manque de maturité. Sa structure plutôt dense et tramée, mais pas dure s’il est bien vinifié et élevé, mêle deux sensations paradoxales et essentielles au grand vin: de la puissance et de la douceur sans tanicité revêche», souligne-t-il.
(pcl)