Après le succès des deux premières éditions, la manifestation organisée par PR & co valorisera, du 3 au 16 juin, les créations végétariennes dans tout le pays.
Plus de 2500 personnes ont participé aux deux premières éditions de la manifestation lancée en 2017 par Pamela Redaelli et Gaëlle Sinnassamy, et organisée en 2019 pour la troisième année consécutive par l’agence genevoise PR & co dirigée par la première. Au total, quelque 140 créations gastronomiques végétariennes inédites ont été élaborées par les chefs participant à l’opération, dont le but premier est de montrer que l’on peut manger de façon gourmande sans forcément avoir de viande ni de poisson dans l’assiette.
Plébiscitée par le public, la manifestation revoit cette année ses ambitions à la hausse. Du 3 au 16 juin 2019, elle ne sera plus seulement organisée à Genève (on se rappelle qu’elle avait fait ses débuts dans les restaurants d’hôtels 5 étoiles de la Cité de Calvin) mais dans toute la Suisse. «Les inscriptions sont actuellement ouvertes et nous invitons tous les restaurants intéressés à l’idée de proposer durant deux semaines un menu de haute cuisine végétarienne à nous contacter», explique en substance Pamela Redaelli dans un dossier destiné à l’ensemble des professionnels de l’hôtellerie-restauration.
Selon le cahier des charges fixé par les organisatrices, les chefs impliqués dans l’opération «réaliseront un panaché de créations végétariennes et végétaliennes», afin d’encourager les gastronomes à découvrir les «saveurs métissées» de la gastronomie veggie. Si de nombreux chefs étoilés ont pris part à l’édition 2018, dont Damien Coche qui en était l’ambassadeur, la Veggie Week est ouverte à tous les types d’établissement, du restaurant étoilé à l’auberge gastronomique, en passant par la table tenue par un représentant de la relève. Pour convaincre les chefs qui hésiteraient encore, le dossier de PR & co contient de nombreux témoignages, dont celui de Philippe Bourrel, chef du restaurant Le Jardin, à Genève: «La Veggie week m’a encouragé à choisir des alternatives végétales pour remplacer les produits animaux. C’est essentiel et c’est désormais un devoir écologique. »
(Patrick Claudet)