Mediadaten Données Media Olympiade der Köche

Les superaliments s’invitent à Fribourg

Organisée par la Société suisse des cuisiniers, la Journée professionnelle de la restauration collective s’intéressera aux superaliments d’origine suisse.

Souvent considérée comme une mauvaise herbe et présente partout où le sol est humide et riche en éléments nutritifs, l’ortie recèle de nombreuses qualités. dr

On les présente souvent sous leur nom anglophone (superfood) et ils réunissent une grande variété de produits censés être bénéfiques pour la santé, d’où leur nom de superaliments. Leur popularité croissante et leurs vertus souvent insoupçonnées ont convaincu la Société suisse des cuisiniers (SSC) d’en faire le thème de la Journée professionnelle de la restauration collective qui se tiendra le 24 mars 2017 à la salle Grenette, à Fribourg.

Au cours de cette journée destinée aussi bien aux membres de Hotel & Gastro Union (90 francs l’entrée) qu’à tous les professionnels de l’hôtellerie-restauration (160 francs), et dont l’accès est gratuit pour tous les apprentis en restauration collective, plusieurs spécialistes se relaieront sur le podium pour évoquer les multiples facettes des superaliments. Un événement destiné à tous les professionnels de Suisse, une traduction simultanée en français étant prévue au cours de toute la journée.

Des vertus de l’ortie 


Pour Adrian Dähler, responsable du secteur de la restauration collective au sein de la SSC, la thématique choisie cette année est l’occasion idéale de faire le point sur les superalilments: «Nous allons nous intéresser à leur provenance et à la manière de les cultiver soi-même et de les intégrer à des recettes. Et nous verrons aussi que certains produits, s’ils ne paient pas de mine mais recèlent de nombreuses qualités qui ont un effet positifs sur l’organisme.»

Parmi les produits en question figure notamment l’ortie, souvent considérée comme une mauvaise herbe et présente partout où le sol est humide et riche en éléments nutritifs, et qui pourrait être considéré comme le superaliment helvétique par excellence en raison de sa teneur en vitamines, en oligoéléments et en minéraux. «D’où l’intérêt de s’intéresser à tout ce qui pousse dans nos jardins et notre pays», relève Adrian Dähler.

«Nous voulons mettre en valeur les superaliments qui poussent dans nos jardins et près de chez nous»

Adrian Dähler,responsable du secteur de la restauration collective au sein de la société suissE des cuisiniers 

Concrètement, la Journée professionnelle de la restauration collective s’articulera autour de plusieurs modules thématiques. Le premier (9h45-10h45) sera animé par Beatrice Elena Baumer, ingénieure en sciences alimentaires EPF, qui s’interrogera sur les qualités intrinsèques des superaliments, leur provenance et leur mode de culture.

La matinée se poursuivra avec Tommaso Cimelli (11h-12h), conseiller en nutrition diplômé ES, au bénéfice d’un brevet fédéral de formateur et conseiller indépendant en nutrition à Zurich. Tommaso Cimelli s’intéressera au rôle des superaliments dans le secteur de la médecine en se demandant quel est leur effet en matière de guérison et/ou de performance, de quoi le corps a-t-il réellement besoin et à quels aspects un cuisinier doit-il faire particulièrement attention.

Une meilleure qualité de vie

Avant la pause de midi, le champion de lutte Nöldi Forrer – courroné lors de la Fête fédérale de lutte à Nyon en 2001 et vainqueur pour la quatrième fois en 2013 de la Fête de la lutte à Schwägalp – évoquera, lui, les superaliments sous l’angle sportif, répondant notamment à la question de savoir comment il les intègre à son alimentation et de quelle manière ils influencent ses performances.Dans un autre registre, une table ronde réunira en début d’après-midi (14h-15h) les spécialistes Daniel Fürst et Patrick Schwendener autour de la question de la culture des superaliments et de leur rentabilité financière du point de vue de l’agriculteur.

Le premier est directeur de projet au sein de l’Association Culinarium qui s’engage pour la valorisation des produits régionaux dans la restauration et les foyers, tandis que le second est chef de cuisine à la clinique psychiatrique St. Pirminsberg à Pfäfers. Enfin, la journée se conclura avec Rebecca Clopath (15h15-16h), qui se présente comme le chantre d’une cuisine authentique aux accents naturels. Au bénéfice d’un brevet fédéral de cheffe de cuisine qu’elle a passé en 2013 dans la foulée de son apprentissage, Rebecca Clopath a été cuisinière puis cheffe de cuisine au restaurant Rössli Escholzmatt.

Depuis 2015, elle officie en qualité d’indépendante, et, l’an dernier, elle a entrepris une formation de cultivatrice dans le but de peaufiner une démarche culinaire qui met l’accent sur les produits locaux, biologiques et équitables. A travers sa présentation, elle montrera aux participants comment enrichir une assiette composée de produits suisses avec des superaliments.A noter que l’événement est soutenu par Pistor SA, dont le directeur des ventes pour la gastronomie Beat Jenni souligne dans la brochure consacrée à la journée et disponible en ligne l’importance des superaliments en rappelant le rôle primordial de l’alimentation sur la qualité de vie de chacun, et ce quel que soit le mode d’alimentation.

Patrick Claudet

Les autres événements de l’année 2017

Au cours des 12 prochains mois, Hotel & Gastro Union organisera une série d’événements dont les principaux sont:

 l’assemblée générale de Hotel & Gastro Union Romandie le 4 mai à l’Alimen­tarium de Vevey, la Get- Together de la Société professionnelle Hôtel Administration Management le 11 mai à Yverdon, le Gastro Trend Day le 5 juillet à Lucerne et la Journée de la SSC le 11 septembre à Lausanne.

Davantage d’informations:
<link http: www.hotelgastrounion.ch>www.hotelgastrounion.ch