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Quand les self-made-cooks chamboulent l’establishment

Que peut une activiste végane que les autres ne peuvent pas? Comment vit-on la pression d’un concours de cuisine? La réponse à ces questions, et à d’autres, à l’Arène culinaire de Igeho.

Les visiteurs du Salon peuvent se laisser inspirer par les chefs. (DR)

Voir des chefs qui cuisinent sur scène et découvrir de nouveaux trends: telle est la vocation de l’Arène culinaire mise sur pied dans le cadre de Igeho, et qui attire tous les ans un public nombreux. Cette année, la nouveauté sera la refonte complète du programme de shows culinaires dans la halle 1.0 sous l’égide de la Société suisse des cuisiniers. Les visiteurs professionnels pourront ainsi aller à la rencontre d’orateurs de choix, qui leur donneront non seulement des conseils et autres secrets maison, mais leur raconteront aussi leur parcours professionnel. Avec la possibilité d’échanger brièvement quelques mots avec eux aussi.

Montrer des plats que personne n’a encore jamais vus

Le premier jour du Salon, à savoir le samedi 19 novembre, sera placé sous la devise d’une «cuisine naturelle». Une thématique Sebastian Titz, chef de cuisine à la Villa Honegg à Ennetbürgen apprécie tout particulièrement, lui qui a été le bras droit du «sorcier» de Entlebuch, Stefan Wiesner.

C’est à Sebastian Titz que reviendra l’honneur de lancer l’Arène culinaire avec la présentation de créations dont le but sera de surprendre, la motivation du chef étant de créer «des plats que personne n’a encore jamais vus». Il sera suivi, l’après-midi, par Margaretha Jüngling, l’une des cuisinières pop-up les plus en vue de Zurich. Sa particularité? Elle a cuisiné aux quatre coins du monde, notamment à Cophenhague et dans le cadre de l’une des tournées de la légende du rock Neil Young, ce qui a forgé son style et qui explique son attrait pour les ingrédients exotiques et bluffants dont elle parlera avec la passion qui la caractérise.

Puis viendra l’activiste végane et artiste zurichoise Lauren Wildbolz, au sujet de laquelle se pose la question de savoir si une self-made-cook prônant une cuisine sans viande ni autre protéine animal sera en mesure de convaincre le public constitué essentiellement de professionnels. Cette rencontre entre l’establishment culinaire et une activiste aux convictions fortes sera à n’en pas douter passionnante.

Garder son sang-froid qu’elles que soient les circonstances

«Compétition, mon amour» est la devise de Florian Bettschen. Le chef du Seepark à Thoune montera sur scène l’après-midi du deuxième jour pour évoquer son expérience lors de concours internationaux, lui qui a été champion du monde et vice-champion olympique avec l’Equipe nationale suisse junior des cuisiniers, et qui a terminé au deuxième rang du prestigieux concours Cuisinier d’Or. Un témoignage d’autant plus intéressant que Florian Bettschen, en dépit de son jeune âge (32 ans), fait déjà partie des «vieux de la vieielle» qui savent gérer leurs émotions et travailler sous pression.

C’est également le cas de Christoph Hunziker, le deuxième orateur du jour, lui aussi un compétiteur hors pair. Le chef de cuisine présentera à l’occasion de Igeho son établissement baptisé Schüpbärg-Beizli-Küche, tout en faisant allusion à sa participation au Bocuse d’Or, dont il a remporté la Sélection suisse avant de représenter son pays lors de la grande finale lyonnaise. A ces deux champions s’ajoutera encore le ou la gagnante du concours La Cuisine des Jeunes, dont le nom n’était pas encore connu au moment de la clôture de ce numéro.

(RUP/PCL)


Davantage d’informations:

www.igeho.ch/events.ch