Accepté lors de la votation du 27 septembre, le principe d’un salaire minimum inspiré des modèles neuchâtelois et jurassien entrera en vigueur le 1er novembre à Genève. Le point sur les changements concernant la branche.
A la suite de l’acceptation par la population genevoise du principe d’un salaire minimum, il semblerait que l’entrée en vigueur de la loi soit prévue dès le 1er novembre prochain déjà. Conformément au texte de l’initiative soumise au vote et acceptée par le peuple, la rétribution minimale s’élèvera à 23 francs de l’heure, un montant qui inclura le 13e salaire (8,33 % soit 1,77 franc).
Par ailleurs, la nouvelle législation s’appliquera à tous les secteurs d’activité, y compris ceux régis par une convention collective de travail. C’est le cas notamment de l’hôtellerie-restauration, dont la CCNT fixe déjà les salaires minimaux pour les différentes catégories de travailleurs, mais qui devra adapter les barèmes applicables aux personnes travaillant dans le canton de Genève.
Concrètement, qu’est-ce que cela change? Rien pour les collaborateurs ayant achevé une formation professionnelle initiale avec CFC (salaire minimum de 4195 francs), ni pour ceux qui ont effectué six jours de formation continue en plus de leur CFC (4295 francs) ou ceux qui ont réussi un examen professionnel fédéral (4910 francs). En revanche, les salaires des travailleurs sans apprentissage, avec formation Progresso ou au bénéfice d’une attestation fédérale vont connaître une augmentation. Suivant qu’ils travaillent dans un établissement traditionnel (42 heures), saisonniers (43,5 heures) ou de petite taille (45 heures), leur salaire passera respectivement à 3864, 4013 et 4140 francs.
(pcl)
Le principe d’un salaire minimum de 23 francs de l’heure a été accepté à 58,15 % par les Genevois. Il est applicable à tous les secteurs, y compris ceux régis par une CCT, dont l’hôtellerie-restauration.
Davantage d’informations: www.hotelgastrounion.ch